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Notre avenir c'est l'Europe ! |
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Notre
objectif ne réside nullement dans une communauté européenne centralisée,
axée sur Bruxelles, capitale omnipotente. A l'avenir l'Europe doit
rester marquée du sceau de sa diversité culturelle, de ses particularismes
régionaux et de ses traditions variées. L'élargissement de l'Union
montre clairement que la division de l'Europe a été définitivement
surmontée et que notre continent a désormais entamé un processus d'unification
par-delà les fossés creusés par la guerre froide.
© 1998 |
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Helmut
KOHL
Chancelier de la RFA
(1982 - sept. 98) |
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La Présidence britannique et le Sommet de Cardiff |
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L'Europe
s'est certainement resserrée et la Grande-Bretagne, sous son nouveau
gouvernement, a abandonné sa politique isolationniste passée. Lorsque
nous avons accédé à la présidence en janvier, nous nous sommes fixés
pour objectif de travailler avec nos partenaires afin d'atteindre
trois objectifs principaux : lancer l'union monétaire avec succès,
soutenir la démocratie et la stabilité en Europe en entamant les négociations
sur l'élargissement, faire progresser les réformes nécessaires pour
être en mesure de faire face à ces deux défis historiques.
© 1998 |
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Tony
BLAIR
Premier Ministre
britannique |
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L'Union au défi de l'euro et de l'élargissement |
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L'élargissement
aux pays d'Europe centrale et orientale va soumettre les institutions
communautaires au défi du nombre et de la diversité. L'Agenda 2000
"Pour une Union plus forte et plus large" a tracé le chemin de cette
nouvelle étape qui s'engage. En décidant d'introduire l'euro au 1er
janvier 1999, les chefs d'Etats et de gouvernements se sont lancés
un défi sans précédent. Là aussi, la France et l'Allemagne, peuvent
contribuer à donner une impulsion décisive à cette nouvelle étape.
© 1998 |
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Jacques
SANTER
Président de la Commission
européenne (1995 - mars 99) |
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Le rôle du tandem franco-allemand dans la construction européenne |
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J'ai
la conviction que la perception d'un certain essoufflement du projet
européen est une responsabilité partagée. D'abord nous sommes les
seuls à pouvoir, ensembles, faire avancer l'Europe. Il n'y a naturellement
pas de directoire franco-allemand, mais deux Etats singuliers conscients
de leurs responsabilités et de leurs intérêts, conscients que leur
partenariat a permis la construction européenne. C'est une relation
étroite, ouverte et non exclusive. Cette idée a trouvé sa traduction
dans le nouveau Traité d'Amsterdam avec "les coopérations renforcées".
© 1998 |
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Pierre
MOSCOVICI
Ministre délégué
chargé des Affaires européennes |
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Perspective historique de la relation franco-allemande |
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Le
Traité de l'Elysée n'est pas que d'amitié. Il
est parfaitement stratégique. Instituat les tête-à-tête
de ots gouvernants, il a fait naître cet axe franco-allemand
qui a joué et joue toujours un rôle considérable
en Europe. Il y a en outre une chance humaine. Il n'était pas
fatal que de Gaulle et Adenauer soient amis et moins encore que par-delà
la barrière des oppositions politiques, Helmut Schmidt et Valéry
Giscard d'Estaing, puis, en sens inverse, Helmut Kohl et François
Mitterrand le soient aussi.
© 1998 |
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Michel
ROCARD
Premier Ministre (1988-91)
Sénateur (1995 - nov.97) |
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Nous ne sommes pas des anti-européens |
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Le
fait que la Grande Bretagne pose plus de questions sur l'intégration
que la plupart de ses partenaires conduit à ce que l'on nous
caricature souvent comme des anti-européens qui stoppent l'intégration
voulue par le reste de l'Union européenne. Pour que la cooopération
européenne devienne vraiment efficace, il faut que la forme
de cette collaboration soit appropriée à chaque matière.
L'intégration supranationale - le transfert de compétence
des Etats-nations vers les institutions centrales - n'est pas la seule
voie possible.
© 1997 |
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Malcolm
RIFKIND
Ministre des Affaires étrangères
britannique (1995-97) |
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