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L'ACTUALITE FRANCO-ALLEMANDE EN BREF...
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  • 30 janvier 2003 - L'association allemande des constructeurs automobiles prévoit une hausse de 1% du marché allemand de l'automobile en 2003, avec 3,25 millions d'immatriculations

    Cette information confirme les propos tenus un peu plus tôt par Bernd Gootschalk, le Président de la VDA (Association allemande des constructeurs automobiles), à une agence de presse internationale (Reuters).



  • 30 janvier 2003 - Une Filiale du Groupe France Télécom, Equant, conclu un contrat de 5 ans avec le ministre des affaires étrangères allemand

    Ce contrat porte sur l'interconnection de plus de 100 sites du Ministère des Affaires Etrangères allemand à l'échelon mondial.
    La solution d'Equant pour le Ministère Fédéral des Affaires Etrangères utilisera l'accès au réseau local LAN Access pour créer un réseau virtuel privé mondial, qui permettra aux ambassades et consulats allemands de communiquer de manière économique et confidentielle les uns avec les autres et avec les sites centraux du Ministère Fédéral des Affaires Etrangères allemand à Berlin et à Bonn.
    Equant est le leader des services IP et données pour les entreprises multinationales.
    Le contrat court jusqu'en 2008, avec une option d'extension pour trois années supplémentaires.




  • 29 janvier 2003 - Le ministre allemand de l'Economie et du Travail, Wolfgang Clement, déclare que le déficit budgétaire atteindrait probablement 2,85% du PIB en 2003

    Lors d'une conférence de presse, Wolfgang Clement a déclaré : "Avec l'objectif de 1,5%, nous avions une prévision de déficit de 2,75%. Maintenant, avec cette prévision de croissance de 1,0%, nous sommes à un déficit de 2,85%".
    Le ministre allemand a également répété que l'Allemagne entendait bien respecter en 2003 le seuil des 3% fixé par le Pacte de stabilité et de croissance.



  • 29 janvier 2003 - Publication du rapport économique annuel de l'Allemagne: réduction de la prévision de croissance en 2003 de 1,5% à 1,0%

    Malgré la baisse du PIB, le gouvernement allemand maintient que le déficit budgétaire devrait revenir sous le seuil des 3% du PIB en 2003 (il était de 3,7% en 2002)L'Allemagne qui avait déjà dépassé ce seuil en 2002, fait depuis lors l'objet d'une procédure disciplinaire.
    Le rapport: "Une possible intervention militaire au Moyen-Orient pourrait avoir des effets négatifs durables sur les marchés financiers internationaux, les cours du pétrole et le moral des consommateurs et des entreprises".
    Concernant l'impact d'une guerre en Irak, le rapport ajoute: "Une guerre soulèverait d'incalculables interrogations qui ne peuvent être prises en compte dans les prévisions annuelles".





  • 28 janvier 2003 - En raison de l'opposition de l'UE, DaimlerChrysler ne pourra pas bénéficier du plan d'aide de l'Etat allemand

    En raison de la décision de la Commission d'entamer la procédure sur les aides publiques, le 9 octobre 2002, l'Allemagne a retiré un plan d'aide de 52 millions d'euros devant bénéficier au constructeur automobile DaimlerChrysler.



  • 28 janvier 2003 - Le chancelier allemand Gerhard Schröder envisage l'impact économique d'une guerre en Irak

    Lors d'un entretien avec la radio Norddeutscher Rundfunk, le Chancelier allemand a notamment déclaré: "J'espère que la crise irakienne ne provoquera pas un ralentissement de la croissance d'une ampleur qui ne peut être calculée pour l'instant. (...) Nous devrons surveiller ça dans un avenir proche".
    Il souhaite qu'un délai supplémentaire soit octroyé aux inspecteurs en désarmement de l'ONU: "L'essence du rapport, c'est que les inspecteurs ont besoin de plus de temps. Et ils devraient obtenir ce délai du Conseil de sécurité, qui est le seul habilité à le faire. (...) J'ai le sentiment que les autres membres du Conseil de sécurité (...) diront: d'accord, on doit leur donner du temps".
    Depuis le 1er janvier 2003, l'Allemagne fait partie du Conseil de sécurité en qualité de membre temporaire (pour 2 ans; pas de droit de véto); elle assurera à partir du 1er février 2003 la Présidence du Conseil de sécurité.



  • 28 janvier 2003 - La Commission européenne est pessimiste concernant les déficits publics de la France et de l'Allemagne en 2003

    Lors d'une audition devant la Commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Pedro Solbes, a estimé que l'Allemagne et la France pourraient dépasser en 2003 le seuil des 3% du déficit par rapport au PIB retenu par le Pacte de stabilité et de croissance.
    Le Commissaire européen a ainsi demandé à la France de réduire ses déficits structurels de 0,5 point de pourcentage cette année.
    L'Allemagne qui avait déjà dépassé ce seuil en 2002, fait depuis lors l'objet d'une procédure disciplinaire; la France a reçu un avertissement de la part des ministres des Finances européens pour le dérapage de ses comptes la semaine dernière; elle sera également passible d'une "procédure" pour déficit excessif si elle dépasse les 3% en 2003.
    Pedro Solbes s'est également montré très préoccupé par l'évolution de la situation économique italienne.



  • 28 janvier 2003 - Première amélioration depuis 8 mois de l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne occidentale

    L'indice Ifo a progressé en janvier 2003 pour s'établir à 87,4; l'indice du mois de décembre a été révisé en hausse de 87,1 à 87,3, niveau inchangé par rapport au mois de novembre.
    Néanmoins, la majorité des économistes prévoyaient en moyenne une hausse à 87,5.
    Mais cet indice indique que la baisse est enrayée depuis décembre.
    Par ailleurs, le sous-indice des anticipations est également en hausse par rapport à celui de décembre, à 98,1 (l'indice de décembre a également été révisé de 97,9 à 98,0).
    Un autre indice du climat des affaires en Allemagne orientale est aussi en hausse en janvier 2003, à 97,4 contre 97,2 en décembre 2002.
    Parallèlement à la publication de ces indice, le Président de l'Ifo, Hans-Werner Sinn, a déclaré: "Globalement, il est encore trop tôt pour dire, sur la base de ces chiffres, qu'il y a un redressement".
    L'indice Ifo est publié par l'Institut d'études économiques de Munich.



  • 27 janvier 2003 - G. Schröder déclare que le déficit public allemand sera inférieur à 3% du PIB en 2003

    Le chancelier allemand a néanmoins assorti cette déclaration de la condition d'une entrée en vigueur des mesures fiscales prévues.
    Par la voix de son chancelier, l'Allemagne manifeste ainsi sa volonté de respecter les seuil fixé par le Pacte de stabilité et de croissance européen.
    L'Allemagne, qui a dépassé le seuil des 3% en 2002, fait déjà l'objet d'une procédure de déficit excessif de la part de Bruxelles.



  • 23 janvier 2003 - 40ème anniversaire du Traité de l'Elysée : suite des cérémonies à Berlin

    Le président français, Jacques Chirac, et le chancelier allemand, Gerhard Schröder, se sont entretenus avec 500 jeunes lycéens français et allemands dans le cadre du Parlement franco-allemand des jeunes, réuni pour l'occasion à la Chancellerie.
    Le Parlement franco-allemand des jeunes est un rassemblement constitué de lycéens des deux pays organisé par l'Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ), structure instituée par le Traité de l'Elysée (22 janvier 1963) et créée le 5 juillet 1963; les travaux de cette instance ad hoc ont duré du 18 au 20 janvier 2003. Ils ont aboutit à la rédaction d'une résolution qui a été communiqué aux dirigeants français et allemand.
    Le président allemand, Johannes Rau, a ensuite reçu J. Chirac et G. Schröder pour un déjeuner au Château Bellevue.
    Les deux dirigeants français et allemands ont également inauguré une stèle à la mémoire de Konrad Adenauer et du général de Gaulle.
    Ils ont achevé cette journée par l'inauguration de la nouvelle ambassade de France, sur la Pariser Platz, près de la porte de Brandebourg; le bâtiment de facture moderne a été dessiné par l'architecte Christian de Portzamparc.



  • 22 janvier 2003 : Conseil franco-allemand de défense et de sécurité

    Dans une déclaration de ce Conseil, la France et l'Allemagne déclarent souhaiter mettre la Brigade franco-allemande à disposition, en cas d'action européenne de réaction rapide.
    Il faut rappeler que la Déclaration commune adoptée un peu plus tôt prévoyait déjà d'étudier la création d'un état-major conjoint afin de coordonner leurs "ressources et capacités" dans le cadre d'une force européenne de réaction rapide.
    Le texte souhaite l'évolution de la Politique européenne de sécurité et de défense (PESC) en une véritable "Union européenne de sécurité et de défense" (UESD).
    Par ailleurs, la France et l'Allemagne souhaitent mettre en place un escadron commun de transport aérien; les deux pays insistent également sur "l'importance fondamentale" du futur avion de transport militaire européen, l'A400M.
    Enfin, Paris et Berlin souhaitent élaborer en commun une "analyse de la menace constituée par la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs"; ils déclarent également examiner une contribution conjointe à la prévention et à la lutte européennes contre le terrorisme et entendent développer une "politique commune en matière d'exportations".



  • 22 janvier 2003 : La France soutient la cadidature de l'Allemagne pour un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies

    Le Président français, Jacques Chirac a déclaré en présence du Chancelier Gerhard Schröder lors d'un entretien sur une chaîne de télévision publique française: "La France a toujours soutenu ce point de vue et la France soutient la candidature de l'Allemagne pour un siège permanent au Conseil de sécurité". Néanmoins, le Président français a souligné qu'une telle candidature "...suppose un certain consensus qui n'existe pas encore aujourd'hui, non pas vis-à-vis de l'Allemagne, que personne ne conteste, mais vis-à-vis des conditions mêmes de l'élargissement".



  • 22 janvier 2003 - Crise en Irak : position commune de la France et de l'Allemagne

    A l'occasion du 40ème anniversaire du Traité de l'Elysée, le Chancelier G. Schröder et le Président J. Chirac ont déclaré que la guerre n'était pas inévitable en Irak.
    A l'issue d'un conseil des ministres franco-allemand qui a eu lieu dans la matinée, le Président et le Chancelier avaient insisté sur leur communauté de vues à propos du dossier irakien.
    L'après-midi, devant les députés français et allemands réunis à Versailles, J. Chirac a déclaré: "Le seul cadre d'une solution légitime est celui des Nations unies. La France et l'Allemagne, en présidence successive du Conseil de sécurité de l'Onu, mènent une concertation étroite et exemplaire pour donner toutes ses chances à la paix (...) La guerre n'est pas inévitable. (...) "Il est urgent que l'Europe s'impose comme un acteur international. Elle est aujourd'hui un exemple pour tous ceux qui refusent la fatalité de la guerre".
    G. Schröder a insisté sur le fait que les Etats membres du Conseil de sécurité devaient assumer "leurs responsabilités vis-à-vis de la paix et de la sécurité internationale" (l'Allemagne est membre non-permanent du CS pour deux ans depuis le 1er janvier 2003).
    En réaction à la prise de position franco-allemande sur l’Irak, le Secrétaire d’Etat à la défense américain, Donal Rumsfeld, a déclaré que l’Allemagne et la France représentait « la vieille Europe » : "Maintenant, vous vous imaginez que l'Europe, c'est la France et l'Allemagne. Pas moi. Je pense que ça, c'est la vieille Europe", a-t-il déclaré à Washington. "Si l'on considère l'ensemble des pays européens qui sont membres de l'OTAN, le centre de gravité s'est déplacé à l'est. (…) Vous avez raison, l'Allemagne a représenté un problème et la France a représenté un problème, mais (...) si vous regardez bien, très nombreux sont les pays européens qui ne sont pas d'accord avec la France et l'Allemagne sur ce sujet (l'Irak), ils sont avec les Etats-Unis".



  • 22 janvier 2003 - 40ème anniversaire du Traité de l'Elysée : séance solennelle commune des députés français et allemands au château de Versailles

    Les députés français (430) et allemand (400) se sont réuni exceptionnellement au château de Versailles pour une séance commune en présence du Premier Ministre et des ministres français et allemands dans la salle du Congrès du Parlement à Versailles (cadre habituellement réservé aux révisions constitutionnelles du Parlement français).
    Le Bureau de l'Assemblée nationale et le Präsidium du Bundestag s'étaient préalablement réunis dans la matinée.
    Le Président de l'Assemblée nationale française, M. Jean-Louis Debré, et le Président du Bundestag, M. Wolfgang Thierse, ont prononcé chacun une allocution.
    Une Déclaration parlementaire commune a été adoptée par l'ensemble des députés.
    Ensuite, le Chancelier fédéral d'Allemagne puis le Président de la République française ont également prononcé chacun une allocution.
    Dans son discours, le Chancelier allemand a notamment déclaré que la refondation historique des relations franco-allemandes devait permettre de conjurer le "danger de l'habitude"; "L'amitié franco-allemande n'est plus une fin en soi. (...) Elle doit se redéfinir en permanence, elle doit en permanence faire ses preuves."
    J. Chirac a pour sa part insisté sur le fait que le couple franco-allemand devait constituer le "centre de gravité" de l'Europe élargie: "Un champ immense et neuf s'ouvre à l'Union européenne. L'Allemagne et la France doivent le défricher ensemble" pour "entraîner ceux qui ont la volonté d'agir dans des coopérations permettant d'aller plus vite et plus loin"; selon le Président français, la France et l'Allemagne constitueront "le coeur" de ce "groupe pionnier".
    La chorale d'Ile-de-France a clôt la réunion en entonnant les deux hymnes nationaux.
    Au terme de la cérémonie, G. Schröder et J. Chirac ont rencontré des élèves du lycée franco-allemand de Buc (Yvelines) et du lycée d'Evreux (Eure).



  • 22 janvier 2002 - 40ème anniversaire du Traité de l'Elysée : la Déclaration commune (Paris)

    Dans le cadre de la Déclaration commune, le Président français et le Chancelier allemand ont résolument voulu inscrire la coopération franco-allemande au cœur de la construction européenne.

    - L'AMITIE FRANCO-ALLEMANDE AU SERVICE D'UNE RESPONSABILITE COMMUNE POUR L'EUROPE
    Le préambule souligne que "la France et l'Allemagne sont conscientes d'exercer une responsabilité historique commune au service de l'Europe (...) leur ambition est de continuer de représenter une force de proposition susceptible, sans rien imposer, d'entraîner leurs partenaires (...) Notre avenir commun est indissociable de celui d'une Union européenne approfondie et élargie".

    - EXERCER NOTRE RESPONSABILITE COMMUNE EN EUROPE
    Ils insistent sur la nécessité des succès de l'élargissement et des travaux de la Convention pour l'Europe.
    Ils se montrent "déterminés à faire franchir à la politique étrangère et de sécurité commune et à la politique européenne de sécurité et de défense une nouvelle étape, afin de mettre l'Union en mesure d'assumer pleinement son rôle sur la scène internationale"; pour cela ils proposent "déterminés à faire franchir à la politique étrangère et de sécurité commune et à la politique européenne de sécurité et de défense une nouvelle étape, afin de mettre l'Union en mesure d'assumer pleinement son rôle sur la scène internationale"; déjà, la France et l'Allemagne "engageront les efforts nécessaires à l'amélioration des capacités militaires (et) intensifieront sensiblement (leur) coopération bilatérale".
    Les deux pays s'engagent à faire face "ensemble au grand débat qui va s'ouvrir sur les perspectives financières de l'Union et sur l'avenir des politiques communes après 2006".
    Les dirigeants français et allemands souhaitent "la suppression des titres de séjour pour les citoyens européens", l'élaboration d'une "politique européenne commune du droit d'asile et de l'immigration", "l'instauration d'un parquet européen, la création d'un casier judiciaire européen, le renforcement des capacités d'Europol et la mise en place d'une police européenne des frontières"; l'UE doit devenir "un espace de liberté, de sécurité et de justice".

    - RENFORCEMENT DE LA COOPERATION FRANCO-ALLEMANDE
    * Education, jeunesse et sport
    Création pour toutes les instances éducatives d'une "journée franco-allemande" chaque 22 janvier.
    Favoriser l'enseignement des nos langues réciproques ("maîtrise de deux langues étrangères européennes").
    Soumission de candidatures communes pour l'organisation de compétitions sportives internationales; Ils appellent à de même, organisation de "manifestations franco-allemandes, transfrontalières, sportives et populaires".
    * Société civile, culture et médias
    Organisation annuelle d'une "Conférence franco-allemande" rassemblant des personnalités culturelles, des représentants des médias, des responsables politiques, économiques et syndicaux, des associations pour "débattre des grandes questions qui intéressent nos deux sociétés".
    * Harmonisation du droit
    Envisager l'octroi des deux nationalités aux ressortissants des deux pays.
    Il faut que les ministre soient conduit, "lors de la préparation des projets de loi, à consulter systématiquement leurs homologues".
    De même, il faudra élaborer un "projets visant à un rapprochement des législations sur le droit civil, notamment le droit de la famille".
    * Coopération décentralisée et transfrontalière
    "...renforcement de la coopération entre collectivités territoriales", et notamment "entre régions françaises et Länders allemands".
    * Politiques étrangère
    "La France et l'Allemagne veilleront à adopter des positions communes dans les instances internationales, y compris le Conseil de sécurité".
    La possibilité d'ouverture d'ambassades communes sera examinée par les ministres des affaires étrangères.
    * Défense
    La France et l'Allemagne "engageront les efforts nécessaires à l'amélioration des capacités militaires" et "intensifieront sensiblement (leur) coopération bilatérale".
    * Politique économique et financière
    La France et l'Allemagne s'engagent à approfondir leur "coopération en matière de politique industrielle, commerciale, d'énergie, de technologies et de transports".
    La coordination des politiques économiques devra être renforcée (développement de "positions communes sur les questions fondamentales" : retraites, santé...).
    Création d'un "Centre européen d'économie internationale" afin de "disposer d'une capacité accrue d'analyse et de proposition".
    * Aide au développement
    Proposition de mise en place d'un service de "volontaires franco-allemands" destiné à "permettre à de jeunes Français et de jeunes Allemands de s'engager ensemble dans des projets de coopération en pays tiers".
    * Environnement et développement durable
    Demande est faite à la Commission européenne de mettre en place un "Centre européen de prévention et de protection contre les inondations".
    * Recherche et développement technologique
    "...donner un nouvel élan à (leur) coopération spatiale, notamment dans le domaine des lanceurs".
    Opposition commune face au clonage humain.
    * Renforcer nos procédures de concertation bilatérale
    Des "Conseil(s) des ministres franco-allemand(s)" remplaceront les Sommets franco-allemands (possibilité de "conseils des ministres restreints" sur des sujets spécifiques).
    Rencontre "de manière plus systématique et plus fréquente" au niveau ministériel.
    Création dans chaque pays d'un poste de "Secrétaire général pour la coopération franco-allemande (...) (qui) coordonnera la préparation, la mise en oeuvre, le suivi des décisions"; il sera rattaché au Chancelier allemand et au Premier ministre français.
    En cas d'ordre du jour concernant les deux Etats, un ministre pourra assister au Conseil des ministre français ou allemand et "présenter des projets de législation commune franco-allemande".
    "L'affectation de fonctionnaires auprès du pays partenaire" sera généralisé et "les contacts entre responsables des mêmes dossiers dans les deux Etats" sera systématisé.



  • 22 janvier 2002 - 40ème anniversaire du Traité de l'Elysée (Cérémonies de Paris)

    Les célébrations du Traité de l'Elysée ont commencé dans la matinée par un entretien entre le chancelier allemand Gerhard Schroeder, le président Chirac et le Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin; il fut suivi par un Conseil des ministres franco-allemand au palais de l'Elysée; à cette occasion, une photo de famille a été réalisée dans le Jardin d'Hiver du palais de l'Elysée.
    Le Conseil des ministres franco-allemand, a adopté une Déclaration commune destinée à compléter le Traité de l'Elysée de 1963 et à donner un nouveau souffle à la coopération franco-allemande (voire notre dossier sur le 40e anniversaire du Traité de l'Elysée).
    La Déclaration commune prévoit entre autres:
    - une association plus large des parlements nationaux,
    - la création d'un secrétariat général à la coopération installé dans chacune des deux capitales, composé d'un Français et d'un Allemand,
    - la création d'une "journée franco-allemande" chaque 22 janvier
    - des mesures favorisant l'apprentissage de nos langues réciproques,
    - la tenue de Conseils de ministres communs une fois par an.
    Deuxième temps fort de la journée : réunion dans l'après-midi des parlementaires français et allemand à Versailles; Gerhard Schroeder et Jacques Chirac ont prononcé chacun discours.



  • 21 janvier 2003 - Les ministres des affaires étrangères français et allemand soutiennent leur proposition commune de présidence bicéphale de l'UE devant la Convention sur l'avenir de l'Europe

    La question de la présidence de l'UE est sensible car elle touche à la répartition des pouvoirs dans la future Europe élargie; les petits Etats de l'UE craignent de se voire marginalisé.
    Rappel: proposition franco-allemande de présidence bicéphale = un président de la Commission européenne élu par le parlement européen + un Conseil européen doté d'un président élu à la majorité qualifiée pour cinq ans.
    Le Ministre des affaires étrangères français, Dominique de Villepin, a estimé que la rivalité entre les deux postes "n'existera pas parce que leurs fonctions sont et resteront différentes"; le ministre allemand, Joschka Fischer, a pour sa part insisté sur le fait qu'il n'était pas possible de persister dans le système d'une présidence tournante tous les 6 mois avec une Europe élargie à 25.
    Le président de la Convention, Valéry Giscard d'Estaing, est intervenu pour affirmer qu'il ne croyait pas à un "conflit" entre une présidence du Conseil plus stable qu'aujourd'hui et celle de la Commission européenne. Il a également souligné qu'il existe un "consensus" au sein de la Convention à propos de la création d'un poste de Ministre européen des affaires étrangères.



  • 21 janvier 2003 - Le ministre allemand de l'Economie, Wolfgang Clement, prévoit une croissance économique d'environ 1% pour l'Allemagne en 2003

    Ce chiffre est inférieur aux prévisions antérieures du gouvernement allemand qui tablaient sur une croissance de 1.5%.
    Lors de la réunion de l'Ecofin à Bruxelles, le ministre allemand a néanmoins déclaré: "Il existe des indications ténues de début d'amélioration (...) C'est une lueur d'espoir pour moi".
    La croissance de l'Allemagne a été d'environ 0.2% en 2002 (niveau le plus bas depuis la récession de 1993).



  • 20 janvier 2003 - Les ministres des Finances de la zone euro (Ecofin) ont décidé de lancer un avertissement précoce à la France concernant son déficit budgétaire et d'entamer une procédure pour déficit excessif à l'encontre de l'Allemagne

    La France a déjà annoncé qu'elle refuserait de se plier aux recommandations de politique économique qui seront formulées par les ministres des Finances des Quinze; en revanche, l'Allemagne a annoncé qu'elle se conformerait aux recommandations de l'Union.
    Le Ministre de finances français a estimé que ce n'était "pas le moment de créer les conditions pour que la croissance soit pénalisée par une réduction trop forte des déficits"; selon lui, la France parviendra à l'équilibre budgétaire en 2007 et non en 2006 comme le souhaite la Commission; ainsi, il a ajouté: "Je suis l'un des plus ardents partisans du Pacte à condition qu'on n'oublie pas sa raison d'être, à savoir la maîtrise de la croissance de l'endettement puis sa réduction", a-t-il dit. "Cette ambition ne doit pas être entachée par les avatars que nous avons à court terme".
    Pedro Solbes, le Commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires a déclaré : "La France fait partie de l'Union, la France ne peut ignorer que nous partageons certaines obligations envers notre monnaie commune. La France doit contribuer au maintien et au renforcement de la confiance dans notre monnaie, l'euro"; il a également souligné que la recommandation faite à la France était "contraignante" et que la Commission n'hésiterait pas à déclencher la procédure disciplinaire en cas de non respect.



  • 20 janvier 2003 - Le Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, recrutera un conseiller allemand au printemps prochain

    Jean-Pierre Raffarin: "Je souhaite disposer d'une tonalité allemande qui me permette de sentir l'état d'esprit de nos amis allemands sur différents sujets".
    Par ailleurs, le Premier ministre français a annoncé qu'il recevrait avant les présidents des Länder allemands avant l'été. Le Chancelier allemand fera de même avec les présidents des 22 régions françaises.



  • 20 janvier 2003 - Les ministres européens des Finances sont appelés à se prononcer sur les procédures disciplinaires lancées contre la France et l'Allemagne

    Lors de la réunion des ministres de finances de la zone euro qui se tient les 20 et 21 janvier, les Ministres des finances européens vont examiner les procédures disciplinaires lancées à l'encontre de la France et de l'Allemagne dans le cadre du dérapage de leurs finances publiques (déficit public) et rédiger une recommandation à leur intention.
    La Commission avait déjà lancé en novembre 2002 une procédure pour "déficit excessif" contre l'Allemagne ainsi qu'une procédure d'"avertissement préventif" à l'encontre de la France pour sanctionner une politique budgétaire non conforme avec la règle du Pacte de stabilité et de croissance qui limite le déficit public des Etats à 3% du PIB; l'Allemagne avait dépassé ce seuil en 2002 (3.7%) alors que celui de la France s'établirait pour la même année autour de 2.7%.
    En 2003, la France prévoit un déficit public avoisinant les 2.6%, mais la Commission estime qu'il existe "un risque important" de franchir le seuil des 3%.
    Par ailleurs, la Commission souhaite un retour à l'équilibre budgétaire en 2006; seule la France n'a pas souscrit officiellement à cet objectif.
    En 2002, l'Allemagne avait réussi à éviter un "avertissement préventif" de la part de Bruxelles, notamment grâce à l'appui de la France.
    Au terme d'un entretien avec le Premier ministre français, Gerhard Schröder a déclaré: "La France et l'Allemagne doivent travailler ensemble à établir un équilibre conjoncturel entre la croissance et la stabilité (budgétaire)"; le Chancelier allemand estime que le Pacte de stabilité et de croissance doit être "allégé" et "modernisé" mais pas "remis en cause".



  • 20 janvier 2003 - La France et l'Allemagne veulent être se veulent désormais "une force d'entraînement au service de l'Europe"

    Dans un entretien publié ce jour dans quotidien français Le Figaro, le Président français, Jacques Chirac, constate que "lorsque l'Allemagne et la France s'entendent, l'Europe progresse. Lorsqu'elles ne s'entendent pas, l'Europe s'arrête".
    A propos de la proposition franco-allemande concernant la présidence de l'UE, J. Chirac déclare : "nous ne voulons pas toucher à l'équilibre entre le Conseil européen et la Commission"; par ailleurs, il considère que ce projet assurera une "capacité d'action à la fois plus légitime et plus forte" au Président de la Commission.
    Le Président français souhaite voire "refondé le projet européen" et la rédaction d'une Constitution européenne; au-delà de l'élargissement, il souhaite l'instauration d'"une Union européenne de sécurité et de défense", et que l'UE constitue "un espace de progrès, de liberté, de sécurité et de justice pour tous ses citoyens".
    Interrogé sur le 40ème anniversaire du Traité de l'Elysée, J. Chirac annonce la création d'une "journée franco-allemande" dans toutes les écoles de France et d'Allemagne chaque 22 janvier.
    Le Président français fait également part de la décision commune concernant l'institution "dans les deux pays, (d')un secrétaire général pour la coopération, avec un adjoint français à Berlin et un adjoint allemand à Paris"; il souligne également que la France et l'Allemagne souhaitent "une association plus forte de (leurs) parlements pour parvenir à une harmonisation des législations respectives qui touchent la vie de nos concitoyens".
    Enfin, J. Chirac souligne la nécessité d'un aprentissage plus soutenu de nos langues réciproque car ce domaine "reste une grande faiblesse" des relations franco-allemandes .



  • 18 janvier 2003 - Les ministres de la Défense français et allemands saluent succès de la coopération à travers l'hélicoptère de combat Tigre

    Lors d'une visite ce jour au chantier de la première école franco-allemande de pilotage de l'hélicoptère de combat Tigre (au Luc, dans le Var), Michèle Alliot-Marie et son homologue allemand, Peter Struck, ont présenté cette réalisation commune comme le symbole de la coopération franco-allemande.
    Cette école de pilotage est co-financée par la France et l'Allemagne.
    Michèle Alliot-Marie a déclaré : "A quelques jours de l'anniversaire du Traité de l'Elysée, il était symbolique de montrer que, d'ores et déjà, la relation franco-allemande se manifeste de façon très concrète".
    Le Tigre est fabriqué par Eurocopter, filiale d'EADS.



  • 16 janvier 2003 - Important déficit public pour l'Allemagne en 2002

    Allemagne : déficit public de 3,7% de son PIB en 2002, correspondant à 77,2 milliards d'euros en volume (source : Office fédéral des statistiques); résultat en partie dû à une croissance avoisinant les 0.2%.
    Le déficit public est conforme aux prévisions qui avaient été faites par le gouvernement allemand (3.75%).
    En 2001, le déficit public allemand = 2,8% du PIB, soit, en volume, 57,5 mds d'euros.
    C'est le plus mauvais résultat enregistré par l'Allemagne dans ce domaine depuis la récession de 1993.



  • 16 janvier 2003 - Réactions européennes à la proposition franco-allemande d'une présidence bicéphale de l'UE

    Le porte-parole de la Commission, Jonathan Faull a déclaré : "Nous n'avons pas besoin de fragmentation ou de confusion (...) ...beaucoup de dirigeants veulent une Commission forte et indépendante"; la Commission perçoit dans la proposition franco-allemande une marginalisation de son Président.
    Jonathan Todd, Le porte-parole de l'UE : "Nous devons être sûrs que nous ne nous retrouverons pas avec le problème (...) de deux centres de pouvoir concurrents".
    Avec la proposition franco-allemande, les petits Etats de l'UE craignent de se voir maginaliser dans une Europe à 25. Ainsi, Anders Fogh Rasmussen, le Premier ministre danois, a proposé que le président de l'UE soit élu de manière alternative par des groupes de petits, moyens et gros Etats, afin de respecter l'équilibre devant exister au sein de l'Union entre les grands et les petits Etats membres.
    En France, le président de l'UDF, François Bayrou a pour sa part souligné que : "Les citoyens n'y comprendront rien. Les pays étrangers n'y comprendront rien. Qui sera la voix de l'Europe, l'un ou l'autre?"




  • 14 janvier 2003 - Rencontre entre le Président J. Chirac et le Chancelier G. Schröder : compromis franco-allemand sur la présidence de l'UE

    Lors d'une rencontre informelle prenant la forme d'un dîner de travail, le Président français et le chancelier allemand se sont entendu pour proposer le projet d'une présidence bicéphale de l'UE à la Convention.
    Une présidence bicéphale = un président de la Commission européenne élu par le parlement européen (conformément au voeu de l'Allemagne) + un Conseil européen doté d'un président élu à la majorité qualifiée pour cinq ans (conformément au voeu de la France).
    Lors d'une conférence de presse commune avec Gerhard Schröder, J. Chirac a déclaré : "La France a accepté que le président de la Commission soit élu par le parlement européen et l'Allemagne a accepté que le Conseil européen soit présidé par un président élu par le conseil à la majorité qualifiée"; pour le Président français, chacun a fait "un pas vers l'autre".
    Par ailleurs, lors de cette même conférence de presse, G. Schröder a précisé que la PESC devrait être conduite "par un responsable rattaché au Conseil mais qui bénéficierait d'une fonction particulière lui donnant une présence à la Commission européenne", une sorte de "super-ministre" des Affaires étrangères.



  • 14 janvier 2002 - Le chancelier allemand, G. Schroeder, estime qu'une éventuelle intervention militaire en Irak requière l'adoption préalable d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU

    G. Schroeder : "Il est plutôt vraisemblable que les partenaires européens vont œuvrer en faveur d'une deuxième (résolution)... (...) je trouve cela également raisonnable. (...) L'Allemagne veut que la résolution 1441 soit entièrement appliquée", mais l'Allemagne cherche à "obtenir son application sans guerre " (déclaration faite ce jour, lors d'une conférence de presse); lors de la campagne électorale précédant sa réélection, G. Schroeder s'était vivement opposé à une nouvelle intervention militaire en Irak.
    Le chancelier allemand réagissait à un article publié dans le New York Times par l'ambassadeur d'Allemagne auprès des Nations unies, Guenter Pleuger, dans lequel ce dernier avait déclaré q'une telle résolution était "souhaitable, mais pas nécessaire" si l'Irak viole les obligations auxquelles elle doit se soumettre.
    Néanmoins, il semble claire que l'Allemagne ne souhaite participer ni militairement, ni financièrement à une telle intervention si elle doit avoir lieu.
    Sur la coopération franco-allemande à propos de la question irakienne, G. Schroeder a déclaré : "Paris et Berlin vont coopérer très étroitement ensemble, au niveau bilatéral et européen de toutes façons, mais aussi en ce qui concerne notre action au sein du Conseil de sécurité"; le chancelier allemand évoquera cette question avec le Président français, J. Chirac, lors d'un dîner franco-allemand qui aura lieu ce jour à Paris.
    Depuis le début du mois de janvier , l'Allemagne siège au Conseil de sécurité en tant que membre non permanent et en assumera la présidence en février.




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